- EAN13
- 9782402177368
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Tallandier)
- Date de publication
- 1997
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Raymond Poincaré a mené l’une des plus brillantes carrières politiques de la
République. Très jeune député, grand avocat, académicien français, il occupe
son premier fauteuil ministériel à trente-trois ans, sera le président de la
République de la Grande Guerre et cinq fois président du Conseil. Cette
excellence serait un peu monotone toutefois sans les grands rendez-vous qu’eut
l’homme avec l’histoire. Artisan d’un certain nombre d’alliances dans les
années dix, il s’impose comme l’homme de la revanche (on l’appelle « Poincaré-
la-guerre ») et, devenu président de la République en 1913 (pour sept ans),
personnifie la résistance de la nation. Champion de l’Union sacrée au début du
conflit, il ne parvient pas, cependant, à trouver son style, manque de
séduction (ses visites au front sont d’une maladresse exemplaire) et c’est de
mauvaise grâce qu’il se résout à appeler Clemenceau aux affaires en 1917.
Après la guerre, Poincaré se montre intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne et
entend faire exécuter intégralement le traité de Versailles. Cette rigidité,
assez caractéristique du personnage, conduit à l’occupation de la Ruhr par
l’armée française. Enfin, de retour à la présidence du Conseil, il stabilise
le franc en 1926. De l’Affaire Dreyfus jusqu’aux prémices de la crise
économique des années trente, Poincaré incarne près de cinquante ans de
l’histoire de France, à une période particulièrement controversée. C’est l’un
des mérites de cette biographie que de s’attacher à la personnalité complexe
du grand homme tout autant qu’à son rôle politique et au contexte exceptionnel
qui en détermina l’action.
République. Très jeune député, grand avocat, académicien français, il occupe
son premier fauteuil ministériel à trente-trois ans, sera le président de la
République de la Grande Guerre et cinq fois président du Conseil. Cette
excellence serait un peu monotone toutefois sans les grands rendez-vous qu’eut
l’homme avec l’histoire. Artisan d’un certain nombre d’alliances dans les
années dix, il s’impose comme l’homme de la revanche (on l’appelle « Poincaré-
la-guerre ») et, devenu président de la République en 1913 (pour sept ans),
personnifie la résistance de la nation. Champion de l’Union sacrée au début du
conflit, il ne parvient pas, cependant, à trouver son style, manque de
séduction (ses visites au front sont d’une maladresse exemplaire) et c’est de
mauvaise grâce qu’il se résout à appeler Clemenceau aux affaires en 1917.
Après la guerre, Poincaré se montre intransigeant vis-à-vis de l’Allemagne et
entend faire exécuter intégralement le traité de Versailles. Cette rigidité,
assez caractéristique du personnage, conduit à l’occupation de la Ruhr par
l’armée française. Enfin, de retour à la présidence du Conseil, il stabilise
le franc en 1926. De l’Affaire Dreyfus jusqu’aux prémices de la crise
économique des années trente, Poincaré incarne près de cinquante ans de
l’histoire de France, à une période particulièrement controversée. C’est l’un
des mérites de cette biographie que de s’attacher à la personnalité complexe
du grand homme tout autant qu’à son rôle politique et au contexte exceptionnel
qui en détermina l’action.
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