Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle, D'après les documents conservés aux Archives départementales
EAN13
9782402223744
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Champion - Privat)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les lettres de cachet à Toulouse au XVIIIe siècle

D'après les documents conservés aux Archives départementales

FeniXX réédition numérique (Champion - Privat)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402223744
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    9.99

  • Aide EAN13 : 9782402557078
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    9.99
"Par lettre de cachet, le Roi convoquait des États provinciaux, prononçait la
clôture de leur session [...] il pouvait évoquer un procès devant une
juridiction différente, ou même le casser purement et simplement. Toute mesure
locale ou individuelle, sans être forcément pénale, pouvait donner lieu à un
ordre du Roi en forme de lettre de cachet. Mais le nom est resté
particulièrement attaché aux ordres d’incarcération ou d’exil, ainsi qu’aux
élargissements et aux rappels, émanés directement du Roi, et qui sont un effet
de sa justice personnelle, sans qu’aucun tribunal ait eu à intervenir." Le
département des lettres de cachet était attribué à un secrétaire d’État,
généralement à celui de la maison du Roi, qui ne faisait guère que
contresigner l’ordre du Roi ; la lettre de cachet était délivrée sur la
proposition du lieutenant général de police (Paris), ou des intendants
(province). Au début du dix-huitième siècle, le secrétariat d’État appartenait
à Jérôme Phélipeaux de Pontchartrain ; pendant cinquante ans, ce fut La
Vrillière qui l’administra. En 1770, c’était Malesherbes, en 1777 et jusqu’à
la fin du règne, ce fut le marquis de Breteuil.
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