- EAN13
- 9782706217425
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Pauvert)
- Date de publication
- 1967
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Eblis ou L'enfer de William Beckford
Suivi d'une anthologie de l'œuvre de W. Beckford en ses meilleures pages
Marc Chadourne
FeniXX réédition numérique (Pauvert)
Livre numérique
Avant Byron qui s’inspira de lui, avant Sade, avant Disraëli, William Beckford
a ouvert, en même temps que le poète William Blake, la lignée des grands
mystiques de l’Enfer. De sang royal par sa mère, héritier d’une immense
fortune, comblé de tous les dons et des talents les plus divers, beau comme un
archange de Milton, William Beckford fut un Don Juan redoutable pour les
femmes et les jeunes éphèbes dont il idolâtrait l’enfance. Au zénith de sa
gloire, membre du Parlement appelé à la pairie, il vit sa tête exposée à la
hache du bourreau sous la fallacieuse accusation du crime le plus noir aux
yeux de l’Angleterre rigoriste : Sodomie assortie de sorcellerie et
d’envoûtement. Banni durant dix à douze années d’exil, il promena, Desdichado
princier, ses équipages, ses musiciens, ses cuisiniers à travers l’Europe et
ses capitales jusqu’à l’heure où, malgré sa haine d’une Angleterre abominée,
il y revient édifier son Escurial : Fonthill Abbey, l’abbaye de roman noir
dont les chantiers engouffrent le Pactole de ses revenus, dont les tours «
symbole de la ruine nationale », s’écroulent l’une après l’autre et s’y emmure
à 36 ans, dans l’intimité de ses démons et des puissances de l’Abîme. Il
appartenait au grand écrivain qui a ressuscité Restif de la Bretonne et le
Siècle prophétique, de faire revivre du même âge l’extraordinaire figure de
William Beckford et de l’éclairer par les meilleures pages de son œuvre.
a ouvert, en même temps que le poète William Blake, la lignée des grands
mystiques de l’Enfer. De sang royal par sa mère, héritier d’une immense
fortune, comblé de tous les dons et des talents les plus divers, beau comme un
archange de Milton, William Beckford fut un Don Juan redoutable pour les
femmes et les jeunes éphèbes dont il idolâtrait l’enfance. Au zénith de sa
gloire, membre du Parlement appelé à la pairie, il vit sa tête exposée à la
hache du bourreau sous la fallacieuse accusation du crime le plus noir aux
yeux de l’Angleterre rigoriste : Sodomie assortie de sorcellerie et
d’envoûtement. Banni durant dix à douze années d’exil, il promena, Desdichado
princier, ses équipages, ses musiciens, ses cuisiniers à travers l’Europe et
ses capitales jusqu’à l’heure où, malgré sa haine d’une Angleterre abominée,
il y revient édifier son Escurial : Fonthill Abbey, l’abbaye de roman noir
dont les chantiers engouffrent le Pactole de ses revenus, dont les tours «
symbole de la ruine nationale », s’écroulent l’une après l’autre et s’y emmure
à 36 ans, dans l’intimité de ses démons et des puissances de l’Abîme. Il
appartenait au grand écrivain qui a ressuscité Restif de la Bretonne et le
Siècle prophétique, de faire revivre du même âge l’extraordinaire figure de
William Beckford et de l’éclairer par les meilleures pages de son œuvre.
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