- EAN13
- 9782709637336
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 20/04/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une prise d’otages à l’échelle d’un pays, un conflit militaire mais qui
implique toute une nation de civils, des bombardements incessants, et pourtant
aucune frontière ouverte pour permettre un exode. Voilà ce qu’incarne
l’embargo d’Israël sur Gaza. Ce ne sera peut être pas demain mais il n’est pas
interdit de rêver que nous assisterons, comme il en fut à Berlin, à la chute
de ce mur. Et que nous danserons sur ses décombres, écrit Katia Clarens,
reporter envoyée sur place.
C’est dans ce climat oppressant et inacceptable que Katia Clarens fait le
constat des privations, des extrémismes et des paradoxes fous, et nous raconte
la vie sous embargo. Pourtant, c’est aussi là qu’elle va rencontrer les héros
de son livre. Héros d’un quotidien délabré, mais capables encore, après des
années d’une occupation indigne, de trouver des ressources formidables, et
d’accueillir une étrangère avec chaleur. De parler anglais couramment et sans
accent alors qu’on n’est jamais sorti de Gaza. D’être un excellent cheval de
saut et s’appeler Sadam, d’aller à un mariage dans une robe hollywoodienne, ou
encore se ruer sur les lentilles de couleurs acheminées par les quelques
tunnels qui alimentent la ville…
implique toute une nation de civils, des bombardements incessants, et pourtant
aucune frontière ouverte pour permettre un exode. Voilà ce qu’incarne
l’embargo d’Israël sur Gaza. Ce ne sera peut être pas demain mais il n’est pas
interdit de rêver que nous assisterons, comme il en fut à Berlin, à la chute
de ce mur. Et que nous danserons sur ses décombres, écrit Katia Clarens,
reporter envoyée sur place.
C’est dans ce climat oppressant et inacceptable que Katia Clarens fait le
constat des privations, des extrémismes et des paradoxes fous, et nous raconte
la vie sous embargo. Pourtant, c’est aussi là qu’elle va rencontrer les héros
de son livre. Héros d’un quotidien délabré, mais capables encore, après des
années d’une occupation indigne, de trouver des ressources formidables, et
d’accueillir une étrangère avec chaleur. De parler anglais couramment et sans
accent alors qu’on n’est jamais sorti de Gaza. D’être un excellent cheval de
saut et s’appeler Sadam, d’aller à un mariage dans une robe hollywoodienne, ou
encore se ruer sur les lentilles de couleurs acheminées par les quelques
tunnels qui alimentent la ville…
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