- EAN13
- 9782746525580
- Éditeur
- Editions Le Pommier
- Date de publication
- 24/08/2022
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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L'Île au Bonheur
Hommes, atomes et cécité volontaire
Harry Bernas, Nancy Huston
Editions Le Pommier
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Aide EAN13 : 9782746525573
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Le Bronx, 1945. Par une moite après-midi d’août, un gamin dont la famille a
fui le nazisme écoute la radio. Surgit la voix du président Truman : une seule
bombe, « atomique », a rasé Hiroshima. « Le plus grand succès de la science
organisée de toute l’histoire. » De cet événement, le petit garçon retiendra
notamment la photo d’une absence?: un homme retiré de son ombre par la
déflagration. Adulte, le gamin deviendra physicien : ancien directeur de
laboratoire au CNRS, Harry Bernas est aujourd’hui un scientifique reconnu dans
le domaine des nanosciences, et son histoire n’a cessé de croiser celle de la
science nucléaire. Jusqu’à Fukushima. Fruit d’un programme nucléaire ayant
occulté les risques d’un tsunami pourtant documentés, le drame de 2011 a agi
comme un révélateur de la cécité volontaire des hommes sur les conséquences de
leurs choix techniques et sociaux. Dans ce captivant récit qui entremêle
souvenirs personnels et réflexions scientifiques, Harry Bernas tente de
comprendre d’où vient cet aveuglement délibéré. Lucidement, mais sans aucun
fatalisme, il met au jour comment, du projet Manhattan aux réacteurs GEN-IV en
passant par la politique « Atomes pour la paix » d’Eisenhower, on en est venu
à modifier insensiblement la finalité même de la science, dont l’objet ne
consiste plus à connaître le monde, mais à la rendre perméable au pouvoir. Ou
comment Newton et Einstein ont été supplantés par Jeff Bezos et Elon Musk.
Nous pensions vivre paisiblement sur l’île au Bonheur. En japonais, « île au
Bonheur » se dit Fukushima… Traduction de Nancy Huston
fui le nazisme écoute la radio. Surgit la voix du président Truman : une seule
bombe, « atomique », a rasé Hiroshima. « Le plus grand succès de la science
organisée de toute l’histoire. » De cet événement, le petit garçon retiendra
notamment la photo d’une absence?: un homme retiré de son ombre par la
déflagration. Adulte, le gamin deviendra physicien : ancien directeur de
laboratoire au CNRS, Harry Bernas est aujourd’hui un scientifique reconnu dans
le domaine des nanosciences, et son histoire n’a cessé de croiser celle de la
science nucléaire. Jusqu’à Fukushima. Fruit d’un programme nucléaire ayant
occulté les risques d’un tsunami pourtant documentés, le drame de 2011 a agi
comme un révélateur de la cécité volontaire des hommes sur les conséquences de
leurs choix techniques et sociaux. Dans ce captivant récit qui entremêle
souvenirs personnels et réflexions scientifiques, Harry Bernas tente de
comprendre d’où vient cet aveuglement délibéré. Lucidement, mais sans aucun
fatalisme, il met au jour comment, du projet Manhattan aux réacteurs GEN-IV en
passant par la politique « Atomes pour la paix » d’Eisenhower, on en est venu
à modifier insensiblement la finalité même de la science, dont l’objet ne
consiste plus à connaître le monde, mais à la rendre perméable au pouvoir. Ou
comment Newton et Einstein ont été supplantés par Jeff Bezos et Elon Musk.
Nous pensions vivre paisiblement sur l’île au Bonheur. En japonais, « île au
Bonheur » se dit Fukushima… Traduction de Nancy Huston
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