- EAN13
- 9782749275536
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 06/12/2022
- Collection
- Point Hors Ligne
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
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Papier - Erès 28,00
La réalité est divisée chez Freud entre réalité matérielle et réalité
psychique, et chez Lacan entre réalité et réel. Le réel, tout en restant
inaccessible, commande les symptômes du sujet, à son insu. Quelles en sont les
conséquences sur l’enjeu d’une cure ? À partir de là, Pierre Bruno pose les
contours de ce qui, dans une cure analytique conclue de façon satisfaisante,
peut apporter au sujet une réponse aux questions existentielles, dont l’abord
aura été auparavant réservé à la magie et aux religions. Il en vient ainsi à
revisiter les moments qui conditionnent un tel parcours, démontage du fantasme
d’une part, repositionnement du Nom-du-Père d’autre part. La vérification de
cette issue implique que l’analysé soit délesté du surmoi, qu’il ait déjoué
les artefacts magiques et religieux, et qu’il se soit départi du « je n’en
veux rien savoir » dont la science voudrait faire son credo. En effet, celui-
ci n’a rien à voir avec le « je n’en veux rien savoir » qui se décline à la
fin d’une analyse, et dans le dénouement du transfert, et dans le consentement
à une division, non suturable, entre savoir et vérité.
psychique, et chez Lacan entre réalité et réel. Le réel, tout en restant
inaccessible, commande les symptômes du sujet, à son insu. Quelles en sont les
conséquences sur l’enjeu d’une cure ? À partir de là, Pierre Bruno pose les
contours de ce qui, dans une cure analytique conclue de façon satisfaisante,
peut apporter au sujet une réponse aux questions existentielles, dont l’abord
aura été auparavant réservé à la magie et aux religions. Il en vient ainsi à
revisiter les moments qui conditionnent un tel parcours, démontage du fantasme
d’une part, repositionnement du Nom-du-Père d’autre part. La vérification de
cette issue implique que l’analysé soit délesté du surmoi, qu’il ait déjoué
les artefacts magiques et religieux, et qu’il se soit départi du « je n’en
veux rien savoir » dont la science voudrait faire son credo. En effet, celui-
ci n’a rien à voir avec le « je n’en veux rien savoir » qui se décline à la
fin d’une analyse, et dans le dénouement du transfert, et dans le consentement
à une division, non suturable, entre savoir et vérité.
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