- EAN13
- 9782749919669
- Éditeur
- Michel Lafon
- Date de publication
- 23/05/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Coupable d'avoir été violée
Femmes en Tunisie : liberté en péril
Meriem Ben Mohamed, Ava Djamshidi
Michel Lafon
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782749919669
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
11.99
Ce jour-là, elle avait dîné avec Ahmed, son fiancé, dans un restaurant de La
Marsa, banlieue chic de Tunis, et elle le reconduisait en voiture chez lui.
Soudain, trois policiers surgissent des ténèbres. Sans doute pensent-ils avoir
les mêmes droits que du temps de Ben Ali: pour Ahmed, ce sera du racket;
Meriem, elle, subira plusieurs viols. Et l'affront d'être traitée en coupable,
ses agresseurs l'accusant de l'avoir trouvée sans voile, en jupe, et avec un
homme. Le nouveau président tunisien a beau s'être excusé pour l'outrage, le
gouvernement islamiste a ses idées là-dessus. Beaucoup de Tunisiens aussi. Une
fille sexuellement agressée est souvent considérée comme coupable et, dans les
familles, le sujet reste tabou. La mère et les sœurs de Meriem sont au courant
de son drame. Pas son père ni son frère, dont elle redoute les réactions. Elle
doit donc garder son secret au sein de sa propre maison. De plus, cette jeune
musulmane, issue d'une classe moyenne, a été inculpée pour «atteinte à la
pudeur», délit passible de 6 mois de prison. Son histoire a ému la communauté
internationale et tous les efforts ont été faits pour l'aider. Elle a obtenu
un non-lieu le 28 novembre 2012.
Marsa, banlieue chic de Tunis, et elle le reconduisait en voiture chez lui.
Soudain, trois policiers surgissent des ténèbres. Sans doute pensent-ils avoir
les mêmes droits que du temps de Ben Ali: pour Ahmed, ce sera du racket;
Meriem, elle, subira plusieurs viols. Et l'affront d'être traitée en coupable,
ses agresseurs l'accusant de l'avoir trouvée sans voile, en jupe, et avec un
homme. Le nouveau président tunisien a beau s'être excusé pour l'outrage, le
gouvernement islamiste a ses idées là-dessus. Beaucoup de Tunisiens aussi. Une
fille sexuellement agressée est souvent considérée comme coupable et, dans les
familles, le sujet reste tabou. La mère et les sœurs de Meriem sont au courant
de son drame. Pas son père ni son frère, dont elle redoute les réactions. Elle
doit donc garder son secret au sein de sa propre maison. De plus, cette jeune
musulmane, issue d'une classe moyenne, a été inculpée pour «atteinte à la
pudeur», délit passible de 6 mois de prison. Son histoire a ému la communauté
internationale et tous les efforts ont été faits pour l'aider. Elle a obtenu
un non-lieu le 28 novembre 2012.
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