- EAN13
- 9782753526938
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 25/01/2013
- Collection
- Spectaculaire | Cinéma
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Lettres de cinéma
De la missive au film-lettre
Presses universitaires de Rennes
Spectaculaire | Cinéma
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753526938
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
8.49
Autre version disponible
Considérée comme un problème de mise en scène, la lettre au cinéma est un
motif propice à stimuler l’imagination des cinéastes. Qu’elle soit le motif
privilégié d’un cinéaste comme Max Ophuls ou d’un genre comme le mélodrame
hollywoodien, l’objet de documentaires à la gloire du General Post Office
britannique ou l’occasion de poèmes chez Tony Harrison, envoyée de façon
anonyme dans la Treizième lettre, perdue dans Retour à Cold Mountain ou
déchirée dans Sueurs froides, la lettre se révèle un agent dramatique à part
entière. Jouant des écarts spatiotemporels permettant toutes sortes de
circulations spatiales ou signifiantes, elle instaure un mode de communication
spécifique au sein du film mais aussi avec le spectateur. Si l’adaptation de
récits épistolaires à l’écran reste une gageure, certains cinéastes n’hésitent
pas à concevoir leur film comme une lettre adressée à l’absent, que ce soit le
père défunt chez Nathaniel Kahn, Dieu chez Neil Jordan ou le futur spectateur
chez Jonas Mekas. L’écriture épistolaire rejoint ici celle du journal intime,
toutes deux centrées sur l’écriture de soi dans le moment présent. De la
missive insérée dans le film au film conçu comme lettre, les articles de ce
recueil proposent donc une exploration de l’écriture épistolaire à l’écran
dans le domaine du cinéma anglophone, jusqu’à la signature et autres
inscriptions du nom propre, clôture de l’identité et du courrier.
motif propice à stimuler l’imagination des cinéastes. Qu’elle soit le motif
privilégié d’un cinéaste comme Max Ophuls ou d’un genre comme le mélodrame
hollywoodien, l’objet de documentaires à la gloire du General Post Office
britannique ou l’occasion de poèmes chez Tony Harrison, envoyée de façon
anonyme dans la Treizième lettre, perdue dans Retour à Cold Mountain ou
déchirée dans Sueurs froides, la lettre se révèle un agent dramatique à part
entière. Jouant des écarts spatiotemporels permettant toutes sortes de
circulations spatiales ou signifiantes, elle instaure un mode de communication
spécifique au sein du film mais aussi avec le spectateur. Si l’adaptation de
récits épistolaires à l’écran reste une gageure, certains cinéastes n’hésitent
pas à concevoir leur film comme une lettre adressée à l’absent, que ce soit le
père défunt chez Nathaniel Kahn, Dieu chez Neil Jordan ou le futur spectateur
chez Jonas Mekas. L’écriture épistolaire rejoint ici celle du journal intime,
toutes deux centrées sur l’écriture de soi dans le moment présent. De la
missive insérée dans le film au film conçu comme lettre, les articles de ce
recueil proposent donc une exploration de l’écriture épistolaire à l’écran
dans le domaine du cinéma anglophone, jusqu’à la signature et autres
inscriptions du nom propre, clôture de l’identité et du courrier.
S'identifier pour envoyer des commentaires.