- EAN13
- 9782753587250
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 09/06/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un service pour quel public ?
Postes et télécommunications dans l’Algérie colonisée (1830-1939)
Annick Lacroix
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753587250
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Balisage de la langue fourni
Normes et Réglementations
- Aucune information
14.99
Autre version disponible
Derrière les fils et les poteaux qui dessinent un réseau toujours plus maillé,
de la prise d’Alger en 1830 à la Seconde Guerre mondiale, l’administration des
postes, télégraphes et téléphones (PTT) forme un monde du travail contrasté.
Sur les routes et le long des lignes, la constellation des facteurs, ouvriers
et surveillants est alors plus masculine et plus algérienne que l’intérieur
des bureaux de poste et des centraux téléphoniques, presque exclusivement
européens et nettement féminisés. Au contact, les PTT entendent favoriser la
rencontre d’une frange réduite de la population avec l’écrit, l’argent et une
certaine forme de modernité technique, mais tardent à considérer les Algériens
comme des usagers potentiels. Moyen d’exercice de la souveraineté mais aussi
service public, l’administration des PTT est tout à la fois un instrument de
contrôle du territoire, le vecteur d’une domination bureaucratique et une
institution de proximité. Résolument du côté des pratiques et des acteurs, cet
ouvrage contribue à renouveler la manière d’appréhender l’État en situation
coloniale. Il saisit l’institution dans son épaisseur sociale pour révéler les
mécanismes de l’interaction et de la domination coloniales.
de la prise d’Alger en 1830 à la Seconde Guerre mondiale, l’administration des
postes, télégraphes et téléphones (PTT) forme un monde du travail contrasté.
Sur les routes et le long des lignes, la constellation des facteurs, ouvriers
et surveillants est alors plus masculine et plus algérienne que l’intérieur
des bureaux de poste et des centraux téléphoniques, presque exclusivement
européens et nettement féminisés. Au contact, les PTT entendent favoriser la
rencontre d’une frange réduite de la population avec l’écrit, l’argent et une
certaine forme de modernité technique, mais tardent à considérer les Algériens
comme des usagers potentiels. Moyen d’exercice de la souveraineté mais aussi
service public, l’administration des PTT est tout à la fois un instrument de
contrôle du territoire, le vecteur d’une domination bureaucratique et une
institution de proximité. Résolument du côté des pratiques et des acteurs, cet
ouvrage contribue à renouveler la manière d’appréhender l’État en situation
coloniale. Il saisit l’institution dans son épaisseur sociale pour révéler les
mécanismes de l’interaction et de la domination coloniales.
S'identifier pour envoyer des commentaires.