- EAN13
- 9782753587540
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 28/09/2022
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La gloire de La Tour d’Auvergne
Une histoire de l’admiration au XIXe siècle
Alain le Bloas
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782753587540
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Comme des milliers de braves des armées tricolores entre 1792 et 1815,
Théophile-Malo Corret de La Tour d’Auvergne est mort au champ d’honneur. Mais
« premier grenadier des armées de la République », il fit partie de ceux qui
se virent décerner la qualité de héros. Réputé comme savant et admiré pour ses
vertus de son vivant même, il n’était pas, c’est vrai, un soldat commun. Ce
livre ne consiste pas en une biographie du célébré. Son objet est sa
célébration même, depuis la Révolution française jusqu’à la Grande Guerre.
Pour cela, parmi les outils fournis par les sciences sociales il manie plus
spécialement celui de l’admiration. Ainsi nous comprenons pourquoi la gloire
du « petit héros » La Tour d’Auvergne n’a cessé de grandir durant tout le xixe
siècle. Héros célébré par la « grande patrie », comme par sa « petite patrie
», et par son régiment, La Tour d’Auvergne est aussi un cas à partir duquel la
construction nationale à l’œuvre peut se voir et se comprendre. Ce cas permet
également de décrire le phénomène social de l’admiration, si prégnant que la
société dans laquelle il se développa est ici qualifiée de « société
d’admiration ». La Tour d’Auvergne est aujourd’hui bien oublié. L’ouvrage
cherche donc enfin à comprendre comment et pourquoi l’admiration pour les
héros s’est amoindrie, a cessé, voire a transformé certains modèles d’hier en
repoussoirs à déboulonner.
Théophile-Malo Corret de La Tour d’Auvergne est mort au champ d’honneur. Mais
« premier grenadier des armées de la République », il fit partie de ceux qui
se virent décerner la qualité de héros. Réputé comme savant et admiré pour ses
vertus de son vivant même, il n’était pas, c’est vrai, un soldat commun. Ce
livre ne consiste pas en une biographie du célébré. Son objet est sa
célébration même, depuis la Révolution française jusqu’à la Grande Guerre.
Pour cela, parmi les outils fournis par les sciences sociales il manie plus
spécialement celui de l’admiration. Ainsi nous comprenons pourquoi la gloire
du « petit héros » La Tour d’Auvergne n’a cessé de grandir durant tout le xixe
siècle. Héros célébré par la « grande patrie », comme par sa « petite patrie
», et par son régiment, La Tour d’Auvergne est aussi un cas à partir duquel la
construction nationale à l’œuvre peut se voir et se comprendre. Ce cas permet
également de décrire le phénomène social de l’admiration, si prégnant que la
société dans laquelle il se développa est ici qualifiée de « société
d’admiration ». La Tour d’Auvergne est aujourd’hui bien oublié. L’ouvrage
cherche donc enfin à comprendre comment et pourquoi l’admiration pour les
héros s’est amoindrie, a cessé, voire a transformé certains modèles d’hier en
repoussoirs à déboulonner.
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