- EAN13
- 9782802760351
- Éditeur
- Bruylant
- Date de publication
- 16/01/2018
- Collection
- Colloques Jean Monnet
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le statut d'État membre de l'Union européenne
Quatorzièmes Journées Jean Monnet
Laurence Potvin-Solis
Bruylant
Colloques Jean Monnet
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Bruylant Edition 111,00
Cet ouvrage rassemble les actes actualisés des Quatorzièmes Journées Jean
Monnet sur « Le statut d’État membre de l’Union européenne », un sujet qui
vient à point nommé en cette année anniversaire des traités de Rome et à
l’heure du Brexit. Ce statut est situé dans l’ordre constitutionnel de l’Union
et rapporté aux processus d’intégration et de fédéralisation qui caractérisent
l’Union. Il est conçu comme le socle de la condition juridique de l’État
membre de l’Union et se définit comme un ensemble d’engagements, de droits,
d’obligations et de garanties inscrits dans les traités et la jurisprudence de
la Cour de justice de l’Union. Il est mis à l’étude dans sa singularité
rapportée à la singularité de l’Union. Il lie l’État membre et l’Union et agit
sur la condition de l’État et de l’Union. Il est analysé en lien avec les
valeurs communes, les principes fondamentaux et les objectifs de l’Union. Il
s’impose aux États candidats à l’adhésion puis comme statut d’appartenance et
de participation à l’ordre juridique de l’Union.
Il est traité comme expression de l’acquis constitutionnel de l’Union et comme
facteur de progrès par la dynamique intégrative qui anime sa nature
intrinsèque liée à l’essence fédérale de la construction européenne et qui
gouverne la participation des États membres aux fonctions et aux politiques de
l’Union. Il est donc étudié au regard des avancées des processus
d’intégration, de constitutionnalisation et de fédéralisation qui
caractérisent l’Union, en soulignant tant leurs évolutions positives que les
obstacles qui les affectent ainsi que la possibilité de régressions dans
toutes les dimensions et implications constitutionnelles qu’elle comporte.
Comme statut commun aux États membres de l’Union, il est rapporté aux
processus de différenciation dans l’Union et aux enjeux du droit de retrait
introduit par le traité de Lisbonne, mis en exergue par le Brexit.
Il met en lumière la singularité, la permanence, l’affinement et
l’enrichissement du statut d’État membre de l’Union, d’un point de vue
institutionnel et matériel. Il permet d’identifier la teneur positive et
l’interdépendance des droits et obligations que ce statut incarne, leur
dualité de substance européenne/nationale, ainsi que leurs variations dans les
relations entre l’État membre et l’Union. Il met en évidence les liens et
tensions que ce statut exprime, - dans l’ordre interne de l’Union et dans ses
relations extérieures -, entre l’Union et ses États, d’une part, et entre les
États membres entre eux, d’autre part. Le rôle constitutionnel de la Cour de
justice de l’Union ainsi que les apports constitutionnels de la jurisprudence
et du « dialogue des juges » occupent une place privilégiée dans les analyses
menées.
Monnet sur « Le statut d’État membre de l’Union européenne », un sujet qui
vient à point nommé en cette année anniversaire des traités de Rome et à
l’heure du Brexit. Ce statut est situé dans l’ordre constitutionnel de l’Union
et rapporté aux processus d’intégration et de fédéralisation qui caractérisent
l’Union. Il est conçu comme le socle de la condition juridique de l’État
membre de l’Union et se définit comme un ensemble d’engagements, de droits,
d’obligations et de garanties inscrits dans les traités et la jurisprudence de
la Cour de justice de l’Union. Il est mis à l’étude dans sa singularité
rapportée à la singularité de l’Union. Il lie l’État membre et l’Union et agit
sur la condition de l’État et de l’Union. Il est analysé en lien avec les
valeurs communes, les principes fondamentaux et les objectifs de l’Union. Il
s’impose aux États candidats à l’adhésion puis comme statut d’appartenance et
de participation à l’ordre juridique de l’Union.
Il est traité comme expression de l’acquis constitutionnel de l’Union et comme
facteur de progrès par la dynamique intégrative qui anime sa nature
intrinsèque liée à l’essence fédérale de la construction européenne et qui
gouverne la participation des États membres aux fonctions et aux politiques de
l’Union. Il est donc étudié au regard des avancées des processus
d’intégration, de constitutionnalisation et de fédéralisation qui
caractérisent l’Union, en soulignant tant leurs évolutions positives que les
obstacles qui les affectent ainsi que la possibilité de régressions dans
toutes les dimensions et implications constitutionnelles qu’elle comporte.
Comme statut commun aux États membres de l’Union, il est rapporté aux
processus de différenciation dans l’Union et aux enjeux du droit de retrait
introduit par le traité de Lisbonne, mis en exergue par le Brexit.
Il met en lumière la singularité, la permanence, l’affinement et
l’enrichissement du statut d’État membre de l’Union, d’un point de vue
institutionnel et matériel. Il permet d’identifier la teneur positive et
l’interdépendance des droits et obligations que ce statut incarne, leur
dualité de substance européenne/nationale, ainsi que leurs variations dans les
relations entre l’État membre et l’Union. Il met en évidence les liens et
tensions que ce statut exprime, - dans l’ordre interne de l’Union et dans ses
relations extérieures -, entre l’Union et ses États, d’une part, et entre les
États membres entre eux, d’autre part. Le rôle constitutionnel de la Cour de
justice de l’Union ainsi que les apports constitutionnels de la jurisprudence
et du « dialogue des juges » occupent une place privilégiée dans les analyses
menées.
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