Nobel oblige, Une nouvelle satirique
EAN13
9782823900033
Éditeur
Emoticourt
Date de publication
Collection
Fiction
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Nobel oblige

Une nouvelle satirique

Emoticourt

Fiction

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782823900033
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    3.99

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    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
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Lorsqu'il apprend qu'il est lauréat du prix Nobel de littérature, l'écrivain
Claude Bermance est loin de se réjouir...

Claude Bermance cessera-t-il un jour d'être cet éternel jeune homme en colère
qui fuit la popularité comme les honneurs ? Nobel oblige y répond à sa
truculente façon.

À travers son héros, Max Genève se joue des prix littéraires et de
l'hypocrisie qui les accompagne.

EXTRAIT

\- Ah, la grande famille des Nobel. Quel honneur, quelle engeance ! Le
délicieux Sully-Prud’homme, sûr qu’on se murmure encore ses vers dans les
halls d’immeubles à la Courneuve. Le sage et rusé Winston Churchill. Le grand
Thomas Mann qui transmit courageusement à son fils le cadeau encombrant de son
homosexualité refoulée. L’immense Carl Spitteler, l’apôtre de la neutralité
suisse. Notre Anatole, Français de France. Les duettistes danois Karl
Gjellerup et Henrik Pontoppidan en 1917.
Il se tourne vers le jeune peintre.
\- Louis-Ferdinand, avez-vous lu Pontoppidan ?

À PROPOS DE L'AUTEUR

Max Genève, né en 1945 à Mulhouse sous le nom de Jean-Marie Geng, vit entre
Paris et Biarritz. Docteur en sociologie, il publie cinq essais “polémiques”
salués par Roland Barthes, Pierre Bourdieu et Jacques Derrida dont il devient
un ami proche. De 1973 à 1982, il enseigne la sociologie à Strasbourg. En
1982, il démissionne, choisit la littérature et le nom de Max Genève.

Il est l'auteur de nombreux romans, recueils de nouvelles, essais et
pamphlets. Il a également travaillé pour la radio (France Culture et France
Musique) et la télévision (il a écrit, pour Antenne 2, deux épisodes de la
série Le Lyonnais de René Belletto).

En 1993, Jérôme Garcin écrivait de lui, dans L’Événement du Jeudi : « Max
Genève persiste à culbuter les tabous (...). On regretterait que Genève ne fut
pas davantage connu si lui-même, qui signa jadis L’Illustre inconnu sous le
pseudonyme de Jean-Marie Geng (sic), ne s’appliquait à être aussi talentueux
qu’invisible, aussi mordant qu’insaisissable. »
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