L'Attrape-Malheur, tome 3, Un berceau dans les batailles
EAN13
9782889086863
Éditeur
La Joie de Lire
Date de publication
Collection
Encrage
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L'Attrape-Malheur, tome 3

Un berceau dans les batailles

La Joie de Lire

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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782889086863
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    14.99

  • Aide EAN13 : 9782889086870
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    14.99

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Avec Un berceau dans les batailles, troisième opus de sa saga l’Attrape-
Malheur, Fabrice Hadjadj achève en apothéose les aventures de son héros hors
norme. Comme les deux tomes précédents, le livre est superbement illustré par
le trait de Tom Tirabosco dont la poétique noirceur souligne la profondeur du
récit. Le roman est également divisé en deux parties. Chacune aborde une
thématique précise : dans la première, Jakob Traum affronte une guerre sans
précédent, avant de vivre une épidémie de peste pulmonaire dans la seconde.
Une fois encore, Fabrice Hadjadj mêle, avec la finesse qui caractérise sa
plume, des sujets de notre actualité à ses intrigues. Pour rappel, le deuxième
tome s’achevait sur l’incertitude de l’avenir de Jakob. Il oscillait entre
prendre sur lui la blessure mortelle de son amour d’enfance, Clara, ou
survivre par passion pour la princesse Vérène. Par chance, le choix n’est plus
à faire car les médecins réussissent à guérir Clara. Le jeune attrape-malheur
peut donc se remettre également de sa blessure. Mais, la jeune fille décide de
s’enfuir, refusant d’être celle qui causera sa mort. La situation politique du
royaume laisse peu de temps à Jakob pour se remettre de cet abandon. Vérène a
refusé d’épouser Altemore et la guerre s’annonce. Et l’Empereur compte un
allié de taille parmi ses ranges : son fils rebelle, Ragar, décide de rallier
la cause de son père. Le roi Kovno doit donc nouer de nouvelles alliances.
Afin de s’attirer les bonnes grâces d’un pays voisin, la Numibie, qui est
ravagé par la sécheresse, il envoie Vérène, Jakob et un escadron leur apporter
des vivres. Lors de cette expédition, la jeune princesse et l’attrape-malheur
se font enlever. Leur temps en captivité leur permet de se retrouver et de
s’avouer leurs sentiments mutuels. Une révélation de taille se produit
également pour Jakob : la déclaration d’amour de Vérène lui ouvre les yeux sur
une dimension de son pouvoir qui lui échappait encore. Il réalise ce qu’être
un attrape-malheur veut dire : prendre pour lui le mal de ceux et celles qu’il
aime. Mais la princesse le rassure, elle l’aime au point d’accepter d’être
celle par laquelle il pourrait mourir. Dotée du pouvoir de contrôler les
vents, elle se sait aussi capable de se défendre et éviter ainsi de tomber
entre les mains de quelqu’un qui chercherait à atteindre Jakob à travers elle.
Une fois libérés, ils s’en retournent auprès du père de Vérène. Ce dernier est
contraint d’accepter leur union car la princesse se révèle être enceinte. Mais
la cérémonie de mariage ne se déroule pas sans incidents. Ils prononcent leurs
vœux tout en repoussant les attaques des assassins dissimulés dans la foule et
celles des machines volantes. Jakob et Vérène en sortent indemnes et liés à
jamais l’un à l’autre. Mais leur bonheur n’est que de courte durée. Le jeune
attrape-malheur est appelé avec le reste des soldats de Brandes. Lors d’une
terrible bataille qui coûte la vie à nombre de ses amis, Jakob est fait
prisonnier par l’ennemi. Après maintes péripéties, Guerda, Grizzly et Cervier
réussissent à le sauver mais l’ex-camarade de la Horde perd la vie. Pendant ce
temps, Vérène met au monde un petit garçon, Sange. Le roi Kovno organise un
repli. Pour empêcher l’inévitable saccage des villes du royaume des Brandes et
de la Contrée, tous les habitants se rassemblent dans le « réduit royal », un
refuge gigantesque, dont la construction a été entamée depuis le temps de
Kovno III. Un retournement de situation inespéré accorde la victoire au
Royaume de Brandes. Mais, alors que l’histoire pourrait se terminer ainsi,
avec le glorieux retour du héros Jakob, un nouvel ennemi se dessine. Il est
d’autant plus redoutable qu’il est invisible et sans remède : la peste. Surgie
des profondeurs de la terre percée par les foreuses de l’Empereur Altemore,
elle dévaste le monde autour de Jakob. Les Loursachais tombent comme des
mouches, et le bilan des morts monte à un millier par jour. Le roi lui-même
s’éteint, laissant son trône à son gendre. Jakob est contraint de rester à
distance du palais et de sa famille. Il a été contaminé par Ragar, qui a été
le premier à succomber de la maladie. Un test quotidien d’urine permet de
déterminer qui est porteur de la maladie. Sans présenter de symptômes, l
’attrape-malheur reste, pour un temps indéterminé, contaminé. Parmi la
population, les reproches grondent : il est accusé d’avoir propagé l’épidémie.
Un soldat ambitieux, Tom, encouragé par sa femme, l’ancienne gouvernante de
Vérène, en profite pour prendre le pouvoir. A l’aide des prévôts, il obtient
de Jakob qu’il renonce à la couronne. Celui-ci se sent coupable du désastre
provoqué par la maladie et ne fait aucune difficulté. Il part vers sa terre
natale, ne supportant plus de voir Vérène et son fils si proches et pourtant
inaccessibles. En route pour son exil, Jakob apprend qu’un dragon ravage les
villages et sème la terreur. Il décide de le poursuivre. Il découvre que la
bête poursuit en réalité quatre personnes : Troya, une ancienne camarade de
cirque, et son enfant ainsi que Clara et lui-même. La raison est de cette
chasse est que le fils de Troya, qui ne peut enfanter, a été fabriqué par
l’Empereur Altemore à partir d’un mélange de la dragonne, de Clara, et de
Jakob. La dragonne enlève Jakob, le jette au fond de sa grotte, et attaque le
palais royal où demeurent Vérène et son fils. La princesse parvient à
repousser les attaques de la bête mais expose son fils à la peste. Pendant ce
temps, Jakob réussit, grâce à son don, à soumettre la dragonne qui repart dans
sa tanière. Lorsqu’il revient au palais, une bonne nouvelle l’attend : Vérène
a trouvé le moyen de tuer le virus de la peste qui s’est logé en lui depuis la
mort de Ragar. Ils peuvent ainsi passer un ultime moment ensemble avant qu’un
nouveau malheur les frappe. L’enfant de Jakob et Vérène se meurt de la peste…
Le livre se termine sur la seule fin possible de cette trilogie : un attrape-
malheur n’a pas sa place dans un monde où tous s’arrachent son pouvoir. Jakob
meurt et emporte avec lui toutes les maladies et blessures de la terre. Vérène
se retrouve à élever seule leur fils mais sur une terre où l’air est à nouveau
sain, l’herbe plus verte que jamais, et la joie partout présente. Auteur : Né
en 1971, Fabrice Hadjadj est un écrivain, philosophe et dramaturge français.
Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et agrégé de
philosophie. Il est surtout connu de la critique pour ses essais qu’il
consacre aux questions du salut, de la technique et du corps. Ses ouvrages
principaux sont : Réussir sa mort : Anti-méthode pour vivre (2005), La
Profondeur des sexes : pour une mystique de la chair (2008), Le Paradis à la
porte : Essai sur une joie qui dérange (2011), L’aubaine d’être né en ce temps
(2016), Dernières nouvelles de l’homme (et de la femme aussi) (2017), Être
clown en 99 leçons (2017) et À moi la gloire (2019). Résolument ancré dans son
époque, il développe une pensée critique et sans langue de bois. Parmi ses
plus grandes inspirations, on compte Aristote, Thomas d’Aquin, Heidegger,
Emanuel Lévinas et Günther Anders. Auteur dont les connaissances et les
centres d’intérêts semblent inépuisables, il a également écrit les pièces de
théâtres suivantes : À quoi sert de gagner le monde (2002), Massacre des
Innocents (2006) et Pasiphaé (2009). Son goût prononcé pour l’art l’a mené à
rédiger trois livres d’art : Passion Résurrection (2004) en dialogue avec le
dernier polyptyque d’Arcabas, L’Agneau mystique : le retable des frères Van
Eyck (2008) et Le Jugement dernier. Le retable de Beaune (2010) avec le
photographe François Guénet. En plus de ses activités d’écrivains et de
penseur, Fabrice Hadjadj occupe le poste de directeur de Philantropos dans le
canton de Fribourg. Cet institut offre un cursus universitaire en
anthropologie chrétienne et propose à ses étudiants une vie en communauté
basée sur la fraternité et l’ouverture au monde. Côté vie privée, il est le
père de huit enfants dont l’aîné s’appelle Jacob comme le héros de L’Attrape-
Malheur. Ce roman est son premier livre pour la jeunesse. Passionné par
Tolkien qu’il met à la hauteur de Proust et grand lecteur de ...
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