- EAN13
- 9782898011375
- Éditeur
- Triptyque
- Date de publication
- 09/06/2021
- Collection
- Difforme
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782898011375
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
14.99
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Papier - Triptyque 27,00
« I change myself, I change the world », soutient Gloria Anzaldúa dans
Borderlands/La Frontera. C’est dans la foulée de leur lecture des travaux de
la théoricienne chicana que Nicholas Dawson et Karine Rosso se sont
rencontré·e·s pour écrire Nous sommes un continent, cette correspondance
mestiza au potentiel transformateur. Ancrées dans leur pratique d’écriture et
dans leur appartenance au milieu universitaire montréalais, les lettres
échangées par Karine et Nicholas sont, comme l’explique Pierre-Luc Landry dans
sa préface, une main tendue, une invitation, un engagement : l’autrice et
l’auteur ne parlent pas en vase clos ou dans une chambre d’écho, mais
s’adressent plutôt au vaste monde, à un lectorat disposé à les accompagner
dans leurs réflexions culturelles, sociales et politiques. « Anzaldúa n’écrit
jamais seule. Nous écrivons ensemble, toi et moi, mais aussi avec elle,
solidaires avec toutes celles qui ont écrit avec elle. Pour cela, malgré nos
mouvements et nos angoisses, je ne crois pas que nous ayons terminé de nous
écrire. Ceci est à la fois une certitude et un souhait. […] Tout ce que nous
pouvons, devant ces sentiments d’injustice, de nostalgie et de colère, c’est
tenter la solidarité, écrire la colère, dire la colère, nous rassembler aussi
par elle. Et solidairement, la rendre effective, productrice de sens,
créatrice de ponts, de communautés, de diasporas. C’est aussi cela, peut-être,
ce continent que nous nous écrivons. » N. D.
Borderlands/La Frontera. C’est dans la foulée de leur lecture des travaux de
la théoricienne chicana que Nicholas Dawson et Karine Rosso se sont
rencontré·e·s pour écrire Nous sommes un continent, cette correspondance
mestiza au potentiel transformateur. Ancrées dans leur pratique d’écriture et
dans leur appartenance au milieu universitaire montréalais, les lettres
échangées par Karine et Nicholas sont, comme l’explique Pierre-Luc Landry dans
sa préface, une main tendue, une invitation, un engagement : l’autrice et
l’auteur ne parlent pas en vase clos ou dans une chambre d’écho, mais
s’adressent plutôt au vaste monde, à un lectorat disposé à les accompagner
dans leurs réflexions culturelles, sociales et politiques. « Anzaldúa n’écrit
jamais seule. Nous écrivons ensemble, toi et moi, mais aussi avec elle,
solidaires avec toutes celles qui ont écrit avec elle. Pour cela, malgré nos
mouvements et nos angoisses, je ne crois pas que nous ayons terminé de nous
écrire. Ceci est à la fois une certitude et un souhait. […] Tout ce que nous
pouvons, devant ces sentiments d’injustice, de nostalgie et de colère, c’est
tenter la solidarité, écrire la colère, dire la colère, nous rassembler aussi
par elle. Et solidairement, la rendre effective, productrice de sens,
créatrice de ponts, de communautés, de diasporas. C’est aussi cela, peut-être,
ce continent que nous nous écrivons. » N. D.
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