- EAN13
- 9789522731340
- Éditeur
- Atramenta
- Date de publication
- 25/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9789522731340
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0.99
C’était plaisant de se dire que la musique fut à l’origine du cosmos. Pas
vraiment à l’origine, mais tout au début quand même. Même si ce n’était pas
vrai, c’était joli. Qu’un infime frémissement insignifiant, à partir de rien,
ait pu créer tous ces mondes. En voyant le sien, il en imaginait d’autres plus
beaux, ou plus terribles. Juste parce que quelque chose avait éventuellement
vibré à un instant peut-être seulement dans une conscience et avait produit
ces chaos. Une petite oscillation qui pouvait rendre les hommes différents,
bons ou méchants en fonction du moment et du lieu. Philanthropes ou tyrans,
obtus ou éclairés, ils aimaient dominer ou invitaient à se soumettre. Le
cosmos était musicien lui, ne l’était pas. Alors il proposait des pensées et
des mots à d’autres qui devaient l’être. S’ils ne l’étaient pas non plus, ce
n’était pas grave puisque les vibrations semblaient l’être. Après avoir voyagé
dans le temps et l’espace, il s’était rendu compte qu’il n’avait pas bougé et
cela l’apaisa pour ses prochaines errances immobiles. Les oscillations
continueraient bien après lui, qui n’en était qu’une perdue dans l’univers.
S’il n’y avait pas de vibration il n’existait pas non plus ou alors seulement,
en songes... Cela lui suffisait pour croire qu’il était vivant et que le
cosmos était musicien.
vraiment à l’origine, mais tout au début quand même. Même si ce n’était pas
vrai, c’était joli. Qu’un infime frémissement insignifiant, à partir de rien,
ait pu créer tous ces mondes. En voyant le sien, il en imaginait d’autres plus
beaux, ou plus terribles. Juste parce que quelque chose avait éventuellement
vibré à un instant peut-être seulement dans une conscience et avait produit
ces chaos. Une petite oscillation qui pouvait rendre les hommes différents,
bons ou méchants en fonction du moment et du lieu. Philanthropes ou tyrans,
obtus ou éclairés, ils aimaient dominer ou invitaient à se soumettre. Le
cosmos était musicien lui, ne l’était pas. Alors il proposait des pensées et
des mots à d’autres qui devaient l’être. S’ils ne l’étaient pas non plus, ce
n’était pas grave puisque les vibrations semblaient l’être. Après avoir voyagé
dans le temps et l’espace, il s’était rendu compte qu’il n’avait pas bougé et
cela l’apaisa pour ses prochaines errances immobiles. Les oscillations
continueraient bien après lui, qui n’en était qu’une perdue dans l’univers.
S’il n’y avait pas de vibration il n’existait pas non plus ou alors seulement,
en songes... Cela lui suffisait pour croire qu’il était vivant et que le
cosmos était musicien.
Commentaires des lecteurs
Un univers de libertés
Complètement libéré des normes et des tabous. Un grand merci à l'auteur qui nous rappelle que nous ne sommes prisonniers que de nos peurs en nous faisant parfois rêver et nous éveillant toujours plus au beau.
Lire la suite