- EAN13
- 9791037605290
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Grasset)
- Date de publication
- 1968
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Très tôt, Valéry Giscard d’Estaing déclarait déjà à ses amis qu’il serait un
jour président de la République. A 30 ans, il est député. A 32 ans, il est
secrétaire d’état aux Finances, dans le gouvernement du général de Gaulle. A
36 ans, il est ministre des Finances. C’est lui qui met au point le plan de
stabilisation et qui, en 1965, établit le seul budget en équilibre que la
France ait connu depuis Poincaré. Aujourd’hui, chef d’une fédération des
Indépendants encore mal structurée, représentant d’une famille politique
traditionnellement divisée, attaqué par les gaullistes de stricte obédience,
il réussit la gageure d’apparaître comme l’ennemi n° 1, et de réaliser, dans
les sondages d’opinion, des scores identiques, ou presque, à ceux de M.
Pompidou. Dans la bataille de la succession qui va s’ouvrir en France, Valéry
Giscard d’Estaing occupe d’ores et déjà une place importante. Et pourtant, cet
homme demeure pour la plupart des Français un inconnu. On le traite de
représentant de la droite, il s’en défend. On l’accuse d’appartenir aux
puissances d’argent, mais quand il était ministre, la bourse de Paris n’a
guère cessé de baisser. Il se dit gaulliste, mais se bat contre les
gaullistes.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
jour président de la République. A 30 ans, il est député. A 32 ans, il est
secrétaire d’état aux Finances, dans le gouvernement du général de Gaulle. A
36 ans, il est ministre des Finances. C’est lui qui met au point le plan de
stabilisation et qui, en 1965, établit le seul budget en équilibre que la
France ait connu depuis Poincaré. Aujourd’hui, chef d’une fédération des
Indépendants encore mal structurée, représentant d’une famille politique
traditionnellement divisée, attaqué par les gaullistes de stricte obédience,
il réussit la gageure d’apparaître comme l’ennemi n° 1, et de réaliser, dans
les sondages d’opinion, des scores identiques, ou presque, à ceux de M.
Pompidou. Dans la bataille de la succession qui va s’ouvrir en France, Valéry
Giscard d’Estaing occupe d’ores et déjà une place importante. Et pourtant, cet
homme demeure pour la plupart des Français un inconnu. On le traite de
représentant de la droite, il s’en défend. On l’accuse d’appartenir aux
puissances d’argent, mais quand il était ministre, la bourse de Paris n’a
guère cessé de baisser. Il se dit gaulliste, mais se bat contre les
gaullistes.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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