- EAN13
- 9791039900287
- Éditeur
- Syllepse
- Date de publication
- 12/01/2022
- Collection
- Alternatives Sud
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
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Papier - Syllepse 13,00
Plus d’une décennie après la dernière crise alimentaire, la pandémie de
Covid-19 a de nouveau mis en lumière les dysfonctionnements et l’extrême
vulnérabilité du système agro-industriel mondialisé. En dépit des engagements
de la communauté internationale à éradiquer la faim dans le monde, le nombre
de personnes en situation d’insécurité alimentaire augmente, les disparités se
creusent et la crise écologique s’aggrave, à mesure que le modèle
d’agriculture commerciale et productiviste se généralise. Face à ce constat
d’échec, un consensus se fait jour sur la nécessité et l’urgence d’une
révision en profondeur des systèmes alimentaires. Mais l’orientation d’une
telle transformation fait débat. Reprenant à leur compte la rhétorique du
changement, les grandes firmes agro-industrielles entendent garder le
contrôle. Fortes du soutien des puissances agro-exportatrices, elles comptent
imposer leur modèle de «?révolution verte?», c’est-à-dire leur approche
techno-productiviste rebaptisée «durable», comme seule réponse possible au
triple défi de la faim, du changement climatique et de la croissance
démographique. Les mouvements paysans et leurs alliés dénoncent cette
mainmise. Contre les nouvelles logiques d’accumulation à l’œuvre, ils en
appellent une démocratisation de la gouvernance internationale et à un
changement radical de paradigme: la transition vers un modèle de souveraineté
alimentaire qui s’appuie sur des modes de production agroécologiques et fasse
du droit à l’alimentation une réalité.
Covid-19 a de nouveau mis en lumière les dysfonctionnements et l’extrême
vulnérabilité du système agro-industriel mondialisé. En dépit des engagements
de la communauté internationale à éradiquer la faim dans le monde, le nombre
de personnes en situation d’insécurité alimentaire augmente, les disparités se
creusent et la crise écologique s’aggrave, à mesure que le modèle
d’agriculture commerciale et productiviste se généralise. Face à ce constat
d’échec, un consensus se fait jour sur la nécessité et l’urgence d’une
révision en profondeur des systèmes alimentaires. Mais l’orientation d’une
telle transformation fait débat. Reprenant à leur compte la rhétorique du
changement, les grandes firmes agro-industrielles entendent garder le
contrôle. Fortes du soutien des puissances agro-exportatrices, elles comptent
imposer leur modèle de «?révolution verte?», c’est-à-dire leur approche
techno-productiviste rebaptisée «durable», comme seule réponse possible au
triple défi de la faim, du changement climatique et de la croissance
démographique. Les mouvements paysans et leurs alliés dénoncent cette
mainmise. Contre les nouvelles logiques d’accumulation à l’œuvre, ils en
appellent une démocratisation de la gouvernance internationale et à un
changement radical de paradigme: la transition vers un modèle de souveraineté
alimentaire qui s’appuie sur des modes de production agroécologiques et fasse
du droit à l’alimentation une réalité.
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