7 jours, 8 nuits à Punta Cana
EAN13
9791090277007
Éditeur
JePublie
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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7 jours, 8 nuits à Punta Cana

JePublie

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791090277007
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Caroline se réveilla en premier. Ce fut un léger rayon de lumière qui éblouit
ses paupières à demi fermées. Elle se leva du lit sans plus attendre, pour
ouvrir le rideau qui maintenait encore la pièce dans une certaine pénombre.
Elle le tira d’un grand coup sec et découvrit une vue magnifique à moitié
cachée par la balustrade du balcon. Elle fit glisser la grande baie vitrée et
s’approcha de la rambarde. La vue était impressionnante ! De hauts cocotiers
verdoyants étaient alignés au bord d’une allée goudronnée. Un calme agréable
baignait ce paysage tropical. Seuls les chants des oiseaux étaient
perceptibles. Elle n’avait jamais rien vu de semblable. Il faisait déjà chaud
malgré l’heure matinale.
Elle rentra pour réveiller son compagnon. Nicolas à son tour bondit du lit,
impatient de faire connaissance avec le paysage et l’atmosphère de ces
nouveaux lieux. Il alla sur le balcon et eut la même réaction de stupéfaction.
En allant chercher une cigarette, Caroline regarda l’heure : son téléphone
affichait 6 heures du matin. Ici, il était tôt. En France, il était tard, car
il y avait pas moins de six heures de décalage entre ces deux pays. Elle
sortit également une bouteille d’eau de son sac, pour avaler sa traditionnelle
gorgée d’eau matinale. Enfin, elle rejoignit son homme sur le balcon et
s’installa sur l’une des deux chaises de jardin disposées auprès d’une table
en plastique, sur laquelle elle déposa sa bouteille d’eau et son paquet de
cigarettes.
— Comme c’est beau, mon chéri !
— Je t’avais dit que les îles, c’était quelque chose à voir ! On était contre
à cause de nos mauvaises idées sur le sable qui colle et le soleil trop chaud,
mais, je ne pense pas qu’on va regretter cette destination !
En effet, dès lors, plus aucun argument n’était recevable. Leurs idées reçues
ne valaient plus rien. Ils n’avaient qu’une hâte : découvrir le restant de
l’hôtel.
Après avoir refermé la porte de leur chambre, ils se penchèrent par-dessus la
rambarde du deuxième étage et découvrirent un décor magnifique au rez-de-
chaussée : une reconstitution de végétation tropicale avec, disposé sur un
grand carré de sable fin, un crocodile empaillé ou en plastique, personne ne
s’était posé la question, la gueule grande ouverte. Cette mise en scène était
destinée à montrer aux touristes l’unicité écologique de la République
dominicaine. Nicolas ne put s’empêcher de prendre plusieurs clichés de cette
première découverte. Une fois en bas, ils constatèrent avec émerveillement que
les palmiers et la luxuriante végétation du jardin envahissaient le hall de
leur immeuble. Ils étaient stupéfaits, au point de prendre encore d’autres
photos.
— Wouah ! Comme c’est beau !
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