- EAN13
- 9782369143949
- ISBN
- 978-2-36914-394-9
- Éditeur
- Libretto
- Date de publication
- 04/01/2018
- Collection
- LITTERATURE FRA
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 18,2 x 12 x 1,1 cm
- Poids
- 135 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Entre 1710 et 1712, François Pétis de La Croix, élève de l’illustre Antoine Galland, fait paraître à Paris un volume de contes conçus sur le principe des Mille et Une Nuits sous le titre Les Mille et Un Jours (Phébus, 2003).
Le succès de ce livre égalera et même dépassera rapidement celui des contes arabes adaptés par son maître.
Les Mille et Un Jours est donné par son auteur comme la traduction d’un ancien manuscrit persan rédigé par un certain derviche Moclès, dont le titre original serait Hazâr Yek Roûz. Mais rapidement, la critique eut du
mal à y voir clair et décréta que le livre présenté par Pétis de La Croix était bel et bien une création « à la manière de » mais en aucun cas une traduction du persan. Il fallut le travail de plusieurs spécialistes dont celui de Paul Sebag (1919-2004) pour mettre au jour les origines de ce texte. Les Mille et Un Jours ont bien une réalité antérieure à la rédaction de Pétis de La Croix, mais cette réalité n’est pas le fait d’un seul mais de plusieurs manuscrits. Pétis de La Croix a puisé à deux sources principales, Les Ruses des femmes d’Al-Hawrânî (Phébus, 1994) et Le Plaisir après la peine, dont il existe plusieurs manuscrits anonymes très complets rédigés en turc ottoman que l’on date du milieu du XVe siècle.
Le lecteur averti s’amusera à noter les différences entre les textes originaux et leur réécriture par Pétis de La Croix. Quant au néophyte, il trouvera dans ce Plaisir après la peine le bonheur simple d’un volume écrit sous les auspices et la magie de ces histoires qui alimentent notre imaginaire depuis des siècles.
Le succès de ce livre égalera et même dépassera rapidement celui des contes arabes adaptés par son maître.
Les Mille et Un Jours est donné par son auteur comme la traduction d’un ancien manuscrit persan rédigé par un certain derviche Moclès, dont le titre original serait Hazâr Yek Roûz. Mais rapidement, la critique eut du
mal à y voir clair et décréta que le livre présenté par Pétis de La Croix était bel et bien une création « à la manière de » mais en aucun cas une traduction du persan. Il fallut le travail de plusieurs spécialistes dont celui de Paul Sebag (1919-2004) pour mettre au jour les origines de ce texte. Les Mille et Un Jours ont bien une réalité antérieure à la rédaction de Pétis de La Croix, mais cette réalité n’est pas le fait d’un seul mais de plusieurs manuscrits. Pétis de La Croix a puisé à deux sources principales, Les Ruses des femmes d’Al-Hawrânî (Phébus, 1994) et Le Plaisir après la peine, dont il existe plusieurs manuscrits anonymes très complets rédigés en turc ottoman que l’on date du milieu du XVe siècle.
Le lecteur averti s’amusera à noter les différences entre les textes originaux et leur réécriture par Pétis de La Croix. Quant au néophyte, il trouvera dans ce Plaisir après la peine le bonheur simple d’un volume écrit sous les auspices et la magie de ces histoires qui alimentent notre imaginaire depuis des siècles.
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