- EAN13
- 9782371775978
- ISBN
- 978-2-37177-597-8
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 03/06/2020
- Collection
- PN.L'ESQUIF
- Nombre de pages
- 104
- Dimensions
- 20,3 x 13,3 x 0,5 cm
- Poids
- 112 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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C’est par le refrain de Charles Trenet, Douce France, que Katia Bouchoueva nous fait entrer dans ce nouveau recueil. Depuis ce leitmotiv elle esquisse un panorama tre s situe , dans un territoire tanto t urbain, tanto t campagnard ou se croise une foule e clectique de personnes, des voix, des e tres protecteurs aux noms d’animaux, des lieux arpente s comme des corps accueillants, des strophes aux accents de contes.
Mais cette douceur, qui est pour l’auteure attache e a la France, montre aussi son revers tyrannique par petites touches sur ces tranches de vie. Ainsi, le vers tre s libre et vivant de Katia Bouchoueva nous emme ne par bonds, par sauts, en visite, dessinant les contours de son espace de jeu avec la langue et brodant sur la chanson sa propre ritournelle.
Les anges asexue s et ceux qui ont un sexe
et ceux qui en ont deux – traversent, traversent
les plaines des ventres, les grottes et les te tons.
Tout y est bon, disent-ils, tout y est bon :
immeubles des anne es 60, colonnes Morris,
ronds-points, sorties d’autoroutes,
lacs et montagnes.
Et tes yeux comme des petites olives
– noires mais adoucies – ta machine ad–mi–ni–stra–tive
douce aussi.
Mais cette douceur, qui est pour l’auteure attache e a la France, montre aussi son revers tyrannique par petites touches sur ces tranches de vie. Ainsi, le vers tre s libre et vivant de Katia Bouchoueva nous emme ne par bonds, par sauts, en visite, dessinant les contours de son espace de jeu avec la langue et brodant sur la chanson sa propre ritournelle.
Les anges asexue s et ceux qui ont un sexe
et ceux qui en ont deux – traversent, traversent
les plaines des ventres, les grottes et les te tons.
Tout y est bon, disent-ils, tout y est bon :
immeubles des anne es 60, colonnes Morris,
ronds-points, sorties d’autoroutes,
lacs et montagnes.
Et tes yeux comme des petites olives
– noires mais adoucies – ta machine ad–mi–ni–stra–tive
douce aussi.
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