Le
EAN13
9782802720560
ISBN
978-2-8027-2056-0
Éditeur
Bruylant
Date de publication
Collection
ELSB.HORS COLL.
Dimensions
24 x 16 x 3,5 cm
Poids
800 g
Langue
français
Code dewey
320.9
Fiches UNIMARC
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Le "modèle semi-présidentiel" comme instrument de la transition en Europe post-communiste

Bulgarie, Lituanie, Macédoine, Pologne, Roumanie et Slovénie

De

Bruylant

Elsb.Hors Coll.

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L’effondrement des régimes communistes a mis fin à l’ordre issu de l’après-guerre et a permis à l’ensemble des pays d’Europe post-communiste d’entamer un processus complexe de transition. Environ un demi-siècle de « communisation », imposée de l’extérieur, a profondément marqué ces différents pays. Ils ont su, pourtant, en une dizaine d’années à peine, retrouver les marques essentielles des régimes démocratiques occidentaux. Une majorité de pays s’est inspirée du « modèle semi-présidentiel » plutôt que du « modèle parlementaire classique » et, jusqu’à présent, personne ne s’est interrogé sur les raisons de ce « choix » institutionnel comme sur ses conséquences politiques internes. Cet ouvrage a pour objectif d’aborder l’étude des institutions de six pays d’Europe post-communiste dans une double logique : celle où les nouvelles institutions établies sont, tout d’abord, perçues comme une conséquence et, ensuite, comme une contrainte induisant des modèles d’actions. La première hypothèse de l’auteur repose sur l’idée que l’emprunt de l’outil d’une technologie institutionnelle, le « modèle semi-présidentiel », a été préféré au modèle parlementaire classique pour satisfaire l’intérêt politique des principaux acteurs de la transition. L’intérêt était, en effet, de « neutraliser » les différents pouvoirs pour qu’aucune domination majeure ne puisse être exercée par un camp politique sur un autre. Cette « instrumentalisation » du droit une fois mise en place au travers d’institutions spécifiques a induit des logiques de comportements institutionnels avec des conséquences souvent ambiguës. Sa seconde hypothèse tend à considérer que cette « ingénierie démocratisante » ne peut que très difficilement aboutir à une « présidentialisation » de la vie politique en Europe post-communiste car la combinaison de diverses règles institutionnelles est impossible. Ce modèle institutionnel, hybride aux yeux de la doctrine, a pourtant contribué à instaurer dans ces pays un régime démocratique équilibré alors qu’ils se trouvaient dans un contexte global particulièrement instable et par conséquent peu propice à une telle mutation. Chercheur au CNRS, François Frison-Roche est docteur en science politique et travaille actuellement au Centre d’études et de recherches de science administrative (CERSA) de l’Université de Paris 2 (UMR-CNRS 7106). Il est également chercheur associé au Centre d’études et de recherches sur les Balkans (CEREB) de l’Université Montesquieu-Bordeaux IV. De 1992 à 1996, il a été détaché par le gouvernement français comme conseiller spécial de J. Jelev, premier président de la République de Bulgarie élu au suffrage universel direct. Spécialiste reconnu, il a donné des conférences aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d’Europe post-communiste. Il enseigne également à la Nouvelle Université Bulgare à Sofia.
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