- EAN13
- 9782743013073
- ISBN
- 978-2-7430-1307-3
- Éditeur
- Lavoisier / Tec & Doc
- Date de publication
- 10/09/2010
- Collection
- SCIENCES DU RIS
- Nombre de pages
- 217
- Dimensions
- 24 x 15,5 x 1 cm
- Poids
- 360 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ingénieries et sciences humaines
La prévention des risques en dispute
De Dominique Pécaud
Lavoisier / Tec & Doc
Sciences Du Ris
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Le règne de la Technique se développe sur l’ensemble des domaines de la
vie sociale, y compris sur celui de la prévention des risques. Les
solutions préventives développées relèvent d’une pensée de l’ingénierie
qui se substitue à d’autres manières d’appréhender les dangers. La plupart
des solutions s’opposent à des pratiques de précautions traditionnelles.
Ce clivage entre ingénierie et cultures peut compromettre les résultats
escomptés de politiques de prévention des risques dont le fondement
technique puise désormais sa source dans la raison scientifique.
Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute
vise à démontrer ce problème à travers trois exemples. Le premier traite
des usages des consommateurs de gaz domestique. Alors que les
distributeurs souhaitent la rationalisation de ces usages sur un mode
instrumental pour accroître la sécurité dans l’univers domestique, et
améliorer ainsi l’image du produit, les usagers construisent leur propre
manière d’éviter les accidents. Le deuxième a trait au rôle de la
vidéosurveillance dans les espaces publics. Il est montré que tout
appareil technique s’inscrit dans une action collective, qu’il la
transforme. Le troisième reconstitue l’histoire du « facteur humain »,
notion qui accompagne la technicisation du travail humain et qui désigne
aussi bien un terrain à conquérir par la technique qu’un lieu de refuge
pour la subjectivité menacée. Cette dispute entre ingénieries et sciences
humaines pourrait permettre une prise en compte pluridisciplinaire de la
prévention des risques.
vie sociale, y compris sur celui de la prévention des risques. Les
solutions préventives développées relèvent d’une pensée de l’ingénierie
qui se substitue à d’autres manières d’appréhender les dangers. La plupart
des solutions s’opposent à des pratiques de précautions traditionnelles.
Ce clivage entre ingénierie et cultures peut compromettre les résultats
escomptés de politiques de prévention des risques dont le fondement
technique puise désormais sa source dans la raison scientifique.
Ingénieries et sciences humaines. La prévention des risques en dispute
vise à démontrer ce problème à travers trois exemples. Le premier traite
des usages des consommateurs de gaz domestique. Alors que les
distributeurs souhaitent la rationalisation de ces usages sur un mode
instrumental pour accroître la sécurité dans l’univers domestique, et
améliorer ainsi l’image du produit, les usagers construisent leur propre
manière d’éviter les accidents. Le deuxième a trait au rôle de la
vidéosurveillance dans les espaces publics. Il est montré que tout
appareil technique s’inscrit dans une action collective, qu’il la
transforme. Le troisième reconstitue l’histoire du « facteur humain »,
notion qui accompagne la technicisation du travail humain et qui désigne
aussi bien un terrain à conquérir par la technique qu’un lieu de refuge
pour la subjectivité menacée. Cette dispute entre ingénieries et sciences
humaines pourrait permettre une prise en compte pluridisciplinaire de la
prévention des risques.
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