L'entreprise Vivante, retrouver l'Amour oublié dans l'économie

Quel peut bien être encore le projet d'humanité qui réunit les hommes et les femmes de la planète ? Seule l'économie semble capable de répondre à cette aspiration, mais en s'imposant de manière si violente que bien peu d'entre nous peuvent considérer qu'elle porte un rêve. Nous avons beaucoup de raisons de subir et de nous soumettre à la machine en marche de l'économie mondiale. Mais qu'avons-nous mis de nous-mêmes dans cette marche forcée ? Quelle perspective peut encore venir au secours de nos pensées ramollies, de nos rêves oubliés et de nos consciences éteintes ?La réalité semble bien éloignée des prémices de l'idyllique situation d'un bonheur pour tous. Est-ce même encore un rêve de l'humanité ? Ce livre pose une pierre pour raviver notre ambition humaine. Il s'appuie sur un paradigme universel et intemporel, celui de l'Amour, cet Amour oublié alors qu'il constitue l'essence même de notre parcours humain. Ni contre, ni sans les courants religieux, bien plus humblement encore qu'eux, l'Ecologie Relationnelle affirme la priorité de l'Etre sur l'Avoir pour que s'établisse une économie qui devienne un outil au service de l'homme et non l'inverse. Elle prétend aussi rappeler que l'Amour préexiste à toute phénoménologie, à toute économie. Affirmer la Vie comme essence de l'agir, implique de remplacer, dans les activités que nous menons en ce monde, le "toujours plus" par un "être Vrai" qui nous fait nous sentir libres, vivants et heureux de contribuer personnellement à une économie devenue siège du développement de projets utiles par et pour l'homme humain. Un homme reconnu et considéré dans toute son humanité, dans sa force comme dans sa faiblesse, heureux de trouver dans la convivialité et la pauvreté du coeur, les remèdes les plus sûrs aux plaisirs égocentriques et à la misère psychique et matérielle.L'Ecologie Relationnelle ouvre un terrain de réalisation d'une économie qui cède la place au travail à visage humain, un travail qui devienne la Vie même.