La tavelure

“Tavelure : Tache devenant brune ou noirâtre…Pouvant se développer sur le feuillage et les fruits des pommiers et des poiriers. (Wikipédia)Qui n’a pas à se plaindre de ce type de meurtrissure ? D’une atteinte plus ou moins profonde bien souvent liée à un traumatisme de l’enfance ou de l’adolescence ? Certains en guérissent, d’autres trainent toute leur vie cette flétrissure originelle.Dans les années soixante, Nominoë, lycéen du Finistère, doit supporter l’opprobre liée à un mauvais choix fait par son père pendant la seconde guerre mondiale. Pour échapper à la haine, au mépris et à la honte qui lui est injustement accolée, féru de cinéma et désireux d’intégrer ce milieu il quitte sa Bretagne natale. Il rencontre alors sur sa route Yasmina, une jeune algérienne qui porte, elle aussi, des bleus indélébiles. Cette « cabossée » par la vie traîne son mal-être de bar de nuit en bar de nuit.Il est difficile de bâtir un projet à deux lorsqu’on est porteur d’ecchymoses encore douloureuses…Ils essaieront pourtant…Car c’est le devoir de toute créature humaine d’essayer de vivre. De vivre malgré tout…De vivre ! Malgré les tavelures !”