- EAN13
- 9782490508303
- ISBN
- 978-2-490-50830-3
- Éditeur
- OMBRE DES MOTS
- Date de publication
- 26/07/2023
- Collection
- PATRIMOINES
- Nombre de pages
- 416
- Dimensions
- 25 x 17 x 28,8 cm
- Poids
- 1453 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
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35.00
L a chapelle de Notre-Dame de Kerfons, en Ploubezre dans les Côtes-du-Nord doit sa renommée à son extraordinaire jubé de la fin du xve siècle et à une aile entièrement Renaissance datée de 1559.
Son histoire, dominée par les écrits de l’érudition depuis le xixe siècle, était totalement à refaire. C’est à quoi s’est attaché Christian Kermoal par une enquête où tous les aspects du monument ont été explorés. Les résultats qu’il présente sont entièrement nouveaux : la construction du bâtiment sur un siècle (1470-1570) et son financement paroissial, les architectes qui ont érigé l’aile Renaissance, leur manière de travailler, les artistes qui ont dressé les vitraux et leurs dates, leurs modèles imprimés.
L’étude pas à pas du jubé montre l’opposition de ses deux faces. Sa comparaison à la production artistique du Trégor établit sa parenté avec d’autres réalisations de Tréguier. Le Christ et le lutrin volés en 1907 sont étudiés grâce aux documents du XIXe siècle. Les circonstances et l’auteur du méfait sont pour la première fois identifiés.
L’analyse du maître-autel, des autels latéraux, de la chaire montre une intense activité d’embellissement au XVIIe siècle. Les comptes de la chapelle rapportent l’organisation des chantiers sous l’autorité d’un ébéniste local qui transforme, pendant dix ans, le monument en atelier.
Grâce à ses gouverneurs-paysans, celle-ci reste entretenue au xviiie siècle. Le culte y est célébré solennellement : fêtes de la Vierge, pardon du 15 août…
Mais après la Révolution pendant laquelle Notre-Dame de Kerfons aurait pu disparaître comme atelier de salpêtre, les difficultés s’accumulent. Les fonds manquent pour son entretien, il est question de vendre le jubé puis de démonter et transférer la chapelle. L’action des sociétés savantes, l’opposition du clergé permettent de conserver le monument en l’état. Sa rénovation récente faisant suite aux restaurations du début du xxe siècle en fait un site majeur de l’art religieux en Bretagne.
Son histoire, dominée par les écrits de l’érudition depuis le xixe siècle, était totalement à refaire. C’est à quoi s’est attaché Christian Kermoal par une enquête où tous les aspects du monument ont été explorés. Les résultats qu’il présente sont entièrement nouveaux : la construction du bâtiment sur un siècle (1470-1570) et son financement paroissial, les architectes qui ont érigé l’aile Renaissance, leur manière de travailler, les artistes qui ont dressé les vitraux et leurs dates, leurs modèles imprimés.
L’étude pas à pas du jubé montre l’opposition de ses deux faces. Sa comparaison à la production artistique du Trégor établit sa parenté avec d’autres réalisations de Tréguier. Le Christ et le lutrin volés en 1907 sont étudiés grâce aux documents du XIXe siècle. Les circonstances et l’auteur du méfait sont pour la première fois identifiés.
L’analyse du maître-autel, des autels latéraux, de la chaire montre une intense activité d’embellissement au XVIIe siècle. Les comptes de la chapelle rapportent l’organisation des chantiers sous l’autorité d’un ébéniste local qui transforme, pendant dix ans, le monument en atelier.
Grâce à ses gouverneurs-paysans, celle-ci reste entretenue au xviiie siècle. Le culte y est célébré solennellement : fêtes de la Vierge, pardon du 15 août…
Mais après la Révolution pendant laquelle Notre-Dame de Kerfons aurait pu disparaître comme atelier de salpêtre, les difficultés s’accumulent. Les fonds manquent pour son entretien, il est question de vendre le jubé puis de démonter et transférer la chapelle. L’action des sociétés savantes, l’opposition du clergé permettent de conserver le monument en l’état. Sa rénovation récente faisant suite aux restaurations du début du xxe siècle en fait un site majeur de l’art religieux en Bretagne.
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