- EAN13
- 9782207182079
- ISBN
- 978-2-207-18207-9
- Éditeur
- Denoël
- Date de publication
- 26/04/2024
- Collection
- Denoël Graphic (1)
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 24,3 x 21 x 0,8 cm
- Poids
- 402 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Cassandra Darke
De Posy Simmonds (Grand prix du Festival International de BD (FIBD) 2024)
Denoël
Denoël Graphic
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Cassandra Darke, Londonienne pur jus, vieille teigne pingre et misanthrope, mauvaise coucheuse, en surcharge pondérale, ne pense qu’à elle-même et aux moyens de préserver de la dureté́des temps le confort inouï dont elle jouit dans sa maison de Chelsea à 8 millions de livres.
La galerie d’art moderne de son ex-mari a été́le théâtre de fraudes qui l’ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s’en acquitte elle-même, au prétexte “qu’à côté́ de tous ces meurtriers récidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige.” Ses fautes, mineures à ses yeux, n’impliquent “ni violence, ni arme, ni cadavre”. Hélas, dans le sous-sol de sa maison, son ancienne locataire, la jeune et (pour le coup) voluptueuse Nicki, a laissé une petite surprise qui pourrait bien s’accompagner de violence et d’au moins un cadavre ... S’inspirant d’Un Chant de Noël de Dickens, Posy tisse avec sa technique habituelle, hybride de roman et de bande dessinée d’une prodigieuse virtuosité́, un nouveau trésor d’humour british, qui prolonge la fresque de l’Angleterre moderne entreprise dans ses livres précédents. Son regard au laser scanne ici le Londres violent d’aujourd’hui, “entre galère et paillettes”, oùle monde entier s’ébat à l’enseigne d’un libéralisme sans frein qui cache mal ses dessous d’Ancien Régime. Son cœur, comme toujours, penche pour les chiens perdus, mais il y a une belle empathie dans le portrait subtil qu’elle trace de Cassandra, cette femme trop riche à l’hiver de sa vie. Pur plaisir. Pur Posy.
La galerie d’art moderne de son ex-mari a été́le théâtre de fraudes qui l’ont mise en délicatesse avec la justice et au ban de son milieu. Mais Cassandra s’en acquitte elle-même, au prétexte “qu’à côté́ de tous ces meurtriers récidivistes, on se sentirait presque comme Blanche-Neige.” Ses fautes, mineures à ses yeux, n’impliquent “ni violence, ni arme, ni cadavre”. Hélas, dans le sous-sol de sa maison, son ancienne locataire, la jeune et (pour le coup) voluptueuse Nicki, a laissé une petite surprise qui pourrait bien s’accompagner de violence et d’au moins un cadavre ... S’inspirant d’Un Chant de Noël de Dickens, Posy tisse avec sa technique habituelle, hybride de roman et de bande dessinée d’une prodigieuse virtuosité́, un nouveau trésor d’humour british, qui prolonge la fresque de l’Angleterre moderne entreprise dans ses livres précédents. Son regard au laser scanne ici le Londres violent d’aujourd’hui, “entre galère et paillettes”, oùle monde entier s’ébat à l’enseigne d’un libéralisme sans frein qui cache mal ses dessous d’Ancien Régime. Son cœur, comme toujours, penche pour les chiens perdus, mais il y a une belle empathie dans le portrait subtil qu’elle trace de Cassandra, cette femme trop riche à l’hiver de sa vie. Pur plaisir. Pur Posy.
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