- EAN13
- 9782251455792
- ISBN
- 978-2-251-45579-2
- Éditeur
- Belles Lettres
- Date de publication
- 18/10/2024
- Nombre de pages
- 274
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,5 cm
- Poids
- 384 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Vivre en bourgeoise au Moyen Âge
Les leçons du Mesnagier de Paris (1393)
Karin Ueltschi
Belles Lettres
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Comment vivaient les bourgeoises autour de l’an 1400 ?
Un manuel d’instruction ménagère, Le Mesnagier de Paris, véritable bible domestique, nous transmet de précieuses informations sur cette période d’essor urbain : un Bourgeois vieillissant enseigne à sa jeune femme de quinze ans les devoirs de la parfaite épouse. Outre les conseils de pratique religieuse attendus, on y trouve des développements sur la gestion de la maison et des domestiques, le jardinage, les chevaux et un traité d’autourserie, ainsi qu’une foule de recettes de cuisine et autres savoureuses astuces comme chasser les puces des fourrures, faire passer du boeuf pour de la venaison d’ours, ou changer du vin blanc en vin rouge.
L’apprentissage des bienséances sociales est au coeur de l’enseignement : elles semblent même l’emporter sur les impératifs spirituels, infléchissement remarquable dans un univers qui se laïcise, où culture populaire et savoir-faire technique se frottent aux traditions savantes et aux lettrés, et où les vertus humaines doivent trouver à s’épanouir au plus épais du quotidien, la bonne réputation faisant figure de bien absolu.
L’harmonie du couple est au coeur de l’affaire ; si l’exigence de l’obéissance inconditionnelle de l’épouse à son mari est rappelée avec insistance, bien des nuances se glissent dans cette leçon subtile empreinte de prévenance. Ainsi, en creux du vieux parchemin ne se dessine pas seulement le contour de la parfaite Bourgeoise, mais également l’aimable portrait d’un mari délicat, d’un prudhomme qui nous a laissé l’exquis tableau d’une jeune femme du temps jadis.
Un manuel d’instruction ménagère, Le Mesnagier de Paris, véritable bible domestique, nous transmet de précieuses informations sur cette période d’essor urbain : un Bourgeois vieillissant enseigne à sa jeune femme de quinze ans les devoirs de la parfaite épouse. Outre les conseils de pratique religieuse attendus, on y trouve des développements sur la gestion de la maison et des domestiques, le jardinage, les chevaux et un traité d’autourserie, ainsi qu’une foule de recettes de cuisine et autres savoureuses astuces comme chasser les puces des fourrures, faire passer du boeuf pour de la venaison d’ours, ou changer du vin blanc en vin rouge.
L’apprentissage des bienséances sociales est au coeur de l’enseignement : elles semblent même l’emporter sur les impératifs spirituels, infléchissement remarquable dans un univers qui se laïcise, où culture populaire et savoir-faire technique se frottent aux traditions savantes et aux lettrés, et où les vertus humaines doivent trouver à s’épanouir au plus épais du quotidien, la bonne réputation faisant figure de bien absolu.
L’harmonie du couple est au coeur de l’affaire ; si l’exigence de l’obéissance inconditionnelle de l’épouse à son mari est rappelée avec insistance, bien des nuances se glissent dans cette leçon subtile empreinte de prévenance. Ainsi, en creux du vieux parchemin ne se dessine pas seulement le contour de la parfaite Bourgeoise, mais également l’aimable portrait d’un mari délicat, d’un prudhomme qui nous a laissé l’exquis tableau d’une jeune femme du temps jadis.
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