- EAN13
- 9782864327912
- ISBN
- 978-2-86432-791-2
- Éditeur
- Verdier
- Date de publication
- 04/05/2015
- Collection
- Verdier poche
- Nombre de pages
- 96
- Dimensions
- 18 x 11 x 0,8 cm
- Poids
- 89 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Maison des autres
De Silvio D'Arzo
Traduit par Bernard Simeone, Philippe Renard
Préface de Attilio Bertolucci
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Verdier poche
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« Ici, en haut, il y a une certaine heure. Les ravines et les bois, les sentiers et les pâturages deviennent d’une couleur vieille rouille, puis violette, puis bleue : dans le soir naissant, les femmes soufflent sur leurs réchauds, penchées au-dessus des marches, et le bruit des clarines de bronze arrive clairement jusqu’au village. Les chèvres se montrent aux portes avec des yeux qui semblent les nôtres. »
La douloureuse question qu’une vieille femme, après lapsus et repentirs, pose au prêtre d’un village perdu de l’Apennin, dans Maison des autres, ne peut avoir de réponse : l’univers minéral et désolé où elle affleure, par la magie d’une prose obsédante, se referme sur le drame indicible qui fait le livre.
Tout aussi dense est la rencontre d’un instituteur et d’un « veuf de village », à la fin de la guerre, dans Un moment comme ça, qui débusque le tragique sous l’apparence du sordide, et qu’on peut lire comme un double de Maison des autres dont la figure féminine serait absente.
Mais le vrai mystère de ces deux récits tient à la façon dont leur rythme même transforme en consolation la profondeur du deuil.
La douloureuse question qu’une vieille femme, après lapsus et repentirs, pose au prêtre d’un village perdu de l’Apennin, dans Maison des autres, ne peut avoir de réponse : l’univers minéral et désolé où elle affleure, par la magie d’une prose obsédante, se referme sur le drame indicible qui fait le livre.
Tout aussi dense est la rencontre d’un instituteur et d’un « veuf de village », à la fin de la guerre, dans Un moment comme ça, qui débusque le tragique sous l’apparence du sordide, et qu’on peut lire comme un double de Maison des autres dont la figure féminine serait absente.
Mais le vrai mystère de ces deux récits tient à la façon dont leur rythme même transforme en consolation la profondeur du deuil.
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