- EAN13
- 9782221098271
- ISBN
- 978-2-221-09827-1
- Éditeur
- Bouquins
- Date de publication
- 19/09/2002
- Collection
- Bouquins (1)
- Séries
- Les Rougon-Macquart (1)
- Nombre de pages
- 1408
- Dimensions
- 19,8 x 13,3 x 4,2 cm
- Poids
- 770 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843.8
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
[1] - Les Rougon-Macquart - tome 1 - NE
histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire
De Émile Zola
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Différence entre Balzac et moi.
Balzac dit que l'idée de sa Comédie humaine lui est venue d'une comparaison entre l'humanité et l'animalité. Un type unique transformé par les milieux : comme il y a des lions, des chiens, des loups, il y a des artistes, des administrateurs, des avocats, etc. Mais Balzac fait remarquer que sa zoologie humaine devait être plus compliquée, devait avoir une triple forme : les hommes, les femmes et les choses. L'idée de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages lui vint. [...]La Comédie humaine devait contenir deux ou trois mille figures. Mon oeuvre sera moins sociale que scientifique. Balzac à l'aide de 3 000 figures veut faire l'histoire des moeurs ; il base cette histoire sur la religion et la royauté. [...] Mon oeuvre à moi sera tout autre chose. Le cadre en sera plus restreint. Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifiée par les milieux. Si j'accepte un cadre historique, c'est uniquement pour avoir un milieu qui réagisse ; de même le métier, le lieu de résidence sont des milieux. Ma grande affaire est d'être purement naturaliste, purement physiologiste. [...] Balzac dit qu'il veut peindre les hommes, les femmes et les choses. Moi, des hommes et des femmes, je ne fais qu'un, en admettant cependant les différences de nature, et je soumets les hommes et les femmes aux choses. Émile Zola.
Ce premier volume contient : La Fortune des Rougons – La Curée – Le Ventre de Paris – La Conquête de Plassans.
Balzac dit que l'idée de sa Comédie humaine lui est venue d'une comparaison entre l'humanité et l'animalité. Un type unique transformé par les milieux : comme il y a des lions, des chiens, des loups, il y a des artistes, des administrateurs, des avocats, etc. Mais Balzac fait remarquer que sa zoologie humaine devait être plus compliquée, devait avoir une triple forme : les hommes, les femmes et les choses. L'idée de réunir tous ses romans par la réapparition des personnages lui vint. [...]La Comédie humaine devait contenir deux ou trois mille figures. Mon oeuvre sera moins sociale que scientifique. Balzac à l'aide de 3 000 figures veut faire l'histoire des moeurs ; il base cette histoire sur la religion et la royauté. [...] Mon oeuvre à moi sera tout autre chose. Le cadre en sera plus restreint. Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille, en montrant le jeu de la race modifiée par les milieux. Si j'accepte un cadre historique, c'est uniquement pour avoir un milieu qui réagisse ; de même le métier, le lieu de résidence sont des milieux. Ma grande affaire est d'être purement naturaliste, purement physiologiste. [...] Balzac dit qu'il veut peindre les hommes, les femmes et les choses. Moi, des hommes et des femmes, je ne fais qu'un, en admettant cependant les différences de nature, et je soumets les hommes et les femmes aux choses. Émile Zola.
Ce premier volume contient : La Fortune des Rougons – La Curée – Le Ventre de Paris – La Conquête de Plassans.
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