Les mots des livres

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Une pratique fondamentalement martiale de l'art de la main vide

Roland Habersetzer

Budo Éditions

28,00
Conseillé par
7 juillet 2015

Roland Habersetzer - son mot préféré : « Voie »

Cette Voie est un principe de vie, une philosophie, une sorte de méthode pour une expérience quotidienne conduisant à la découverte de cette vérité que cherche l'Être au cours d'une brève existence à laquelle il cherche un sens. Elle est un long et sinueux chemin d'accès vers le monde interne comme vers le monde externe, intégrant l'énergie vitale de l'individu dans l'énergie universelle dont il procède. Pour replacer l'infiniment petit dans l'infiniment grand. L'éphémère dans l'éternel.
C'est aussi ce mot qui a donné un sens à ma vie quotidienne, et qui me permet d'attirer l'attention de ceux qui ont choisi de me faire confiance dans ma conception de pratique des arts martiaux sur la richesse de vraies valeurs humaines, qui méritent d'être comprises et transmises. Et c'est bien là ce que j'ai toujours voulu exprimer dans mes ouvrages.

(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)

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Didier Jeunesse

24,90
Conseillé par
7 juillet 2015

Jean-Pierre Kerloc'h - son mot préféré : « Mot »

Mon mot préféré ?
Peut-être MER, qui dit mer peut laisser entendre mère. Homme libre toujours tu chériras la mer, toujours recommencée, comme disait Valéry Baudelaire.
Peut-être RÊVE : Rêve, Ève, Èva, Rêva, Véra...
Peut-être AMOUR : tous les amours (zut, il paraît qu'au pluriel, c'est féminin, j'aurais dû écrire toutes les amours).
Peut-être le mot MOT (Le Momoooo ! ! ?)
Bon, allez ! puisqu'il me faut choisir un mot, allons-y pour ce mot MOT. Suite à une interview, «l'intervieuweuse», c'est-à-dire la personne chargée d'établir avec moi un rapport de communication verbale, avait ensuite intitulé son article L'ours amoureux des mots. Ce titre, ça m'allait bien, et ça me va toujours bien : l'ours, l'amour, les mots.
Oui, il y a l'amour des mots, les mots de l'amour, les mots d'amour ; et les amours et désamours que se font les mots entre eux : les mots flirtent, se choquent, se caressent ou se chamaillent, mêlant leurs formes, leurs sons, leurs sens et leurs nonsenses. Les parfums, les couleurs et les mots se répondent. René Char, charriant les mots et évoquant tout le charivari qu'ils charrient parfois, n'a-t-il pas écrit : Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux. Alors souvent, je leur laisse la parole, je les laisse surgir et s'ébattre follement.
Voilà, notamment pourquoi, j'aime m'amuser avec eux : écrire des textes un peu foldingues ; réécrire ou détourner quelques grands classiques ; ou encore traduire ou adapter, des textes un peu fous, écrits dans une autre langue. Comme, par exemple, Alice au Pays des Merveilles ou Le Magicien d'Oz.

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Editions de Fallois

Conseillé par
7 juillet 2015

Jean Soler - son mot préféré : « Clairvoyance »

Je me sens accordé au mot «clairvoyance». La clairvoyance n'est pas une aptitude que certains auraient, d'autres non. Ce n'est pas une question de gènes ou d'ethnie. Pour voir clair, il faut le vouloir. Il faut avoir le désir résolu de comprendre plutôt que de croire aveuglément. La clairvoyance est synonyme d'esprit critique. Dans mes essais, je cherche à mettre à nu, sans idées préconçues, les tenants et aboutissants des religions que j'analyse, qu'elles soient monothéistes ou polythéistes. Je sais que je peux heurter les convictions de certains croyants mais j'assume ce risque. Libre à eux d'opposer leurs arguments aux miens. La constitution de notre pays autorise - quelle chance ! - ces confrontations pacifiques d'idées.

(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)

Essai sur l'art, la domination, la magie et le sacré

La Découverte

Conseillé par
7 juillet 2015

Bernard Lahire - son mot préféré : « Disposition »

Ce mot-concept est central dans le type d'analyse sociologique que je développe. Cherchant à décrire le mouvement par lequel la société façonne les individus, les sociologues montrent comment les expériences socialisatrices les plus variées (familiales, scolaires, professionnelles, religieuses, politiques...) se sédimentent en manières plus ou moins durables de voir, de sentir, de penser, de croire et d'agir qu'ils désignent généralement sous le terme de «dispositions». Il ne s'agit donc pas de pré-dispositions innées, mais bien de dispositions mentales et comportementales socialement constituées. C'est à reconstruire les conditions historiques de possibilité de nos dispositions esthétiques admiratives qu'est en grande partie consacré "Ceci n'est pas qu'un tableau".

(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)

Conseillé par
7 juillet 2015

Philippe André - son mot préféré : « Mythe »

Mythe. C'est sans doute mon mot préféré dans tout le foisonnement de la langue française. C'est un mot dont chacun sait qu'il est d'origine grecque (les grecs le prononçaient «moutos»). Mais ne parlons­nous pas toujours grec ? Les «légendes mythologiques» ont enchanté mon enfance avant de s'imposer comme l'une des racines les plus tenaces de ma philosophie (autre mot grec !) personnelle. Le mythe, récit à coloration irrationnelle, s'oppose au logos, le discours rationnel. D'essence dionysiaque, le mythe préside à l'origine passée et présente de notre pensée, il infuse notre rapport au monde et le dénier occasionne bien des malheurs à la surface de la terre. Ce mot ne peut qu'encore mieux dévoiler son sens si je le cerne avec la couronne de ceux sur lesquels j'ai hésité avant de répondre : rêve, fantasmagorie, vision, astronomie, étoile, cosmos, paysage, forêt, tragédie, musique...

(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)