L'auteur et dessinateur continue son exploration de l'oeuvre du grand Marcel.
Amoureux éconduit de Gilberte, il part avec sa grand-mère pour Balbec.
Et nous prenons avec lui un grand bol d'air normand.

Je n'ai pas particulièrement un fantasme qui tourne autour des pompiers. Et puis la moustache de la couverture, je dois avouer que ce n'est pas trop mon truc. (Mais avouer que la nana a une belle paire de fesses).
En revanche, les 20 histoires de ce recueil savent en donner pour tous les goûts.
20 situations différentes et forts originales, toutes plus coquines les unes que les autres. Une surprise à chaque nouvelle.
Pour moi qui ne suis pas fan du genre, je trouve qu'il convient parfaitement au genre érotique. Pas de situations plaquées (ou très peu), un renouvellement constant de la narration et du cadre, les différents auteurs ont une imagination débordante.

J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'auteur sur les verbes Maintenir et Aimer. Verbe Aimer qu'il trouve galvaudé, verbe Maintenir dont il trouve le double sens très beau.
En revanche, j'ai moins gouté les interrogations de l'enfant sur son passage à l'âge adulte. Ce roman touchera sans doute plus la gente masculine, je suppose. En tout cas, je ne me suis pas reconnue dans ce questionnement.
J'ai plus apprécié la fillette et ses comparaisons avec les animaux. Elle qui a deviné ce qui motive la haine des autres garçons sur la plage.
Un roman sur le premier amour, le premier baiser, et les choix difficiles de la vie.
L'image que je retiendrai : Celle des ruelles de l'île qui donnent toutes sur la mer et les pêcheurs. Un reste de vacances.....

Grâce à ce roman, me voici presque bilingue. Je pourrai dorénavant commander un pékèt sans faillir.
L'auteure n'a toutefois pas réussi à me convaincre des charmes de la mer du Nord.
En revanche, ses personnages sont foutraques au possible ; les situations cocasses s'enchaînent pour le plus grand plaisir du lecteur ; et le serial-killer n'est pas forcément qui l'on croit.
Un roman idéal entre deux récits plus difficiles. Un vrai plaisir de lecture.
L'image que je retiendrai :
Celle des tenues et chapeaux de Josette, tout en couleurs et en formes.

Jusqu'où les auteurs de BD iront-ils trop loin ? Jusqu'à mettre en bande dessinée La Recherche.
Début de l'aventure en 1998, et elle se poursuit, à son rythme.
Adaptation et dessin toujours du même auteur : Stéphane Heuet, je lui tire mon chapeau.
Alors certes, le dessin est des plus classique, et il y a beaucoup de texte (plus que dans Tintin, pour vous donnez un ordre d'idée). Mais, tout en condensant sur 50 pages chaque volume, l'auteur a su tirer l'essentiel du texte de Monsieur Marcel Proust.
Une très belle entrée de qualité dans la Grande Oeuvre de la Littérature Française.