D'où viennent ces cathédrales flamboyantes qui s'élancent vers le ciel ? D'où sont sorties ces villes éblouissantes et foisonnantes ? Quel petit homme illettré, sourd, enfant de l'Assistance Publique qui subit abandons et maltraitances ? A l'âge où tout un chacun a besoin de se construire, ce n'est que bien plus tard que Marcel Storr se reconstruira dans ses dessins, qui sont un pont entre lui et le monde. Au langage fruste, à l'élocution difficile, au comportement abrupt et peu sociable, ce cantonnier de Paris fera acte de création et exprimera toute la beauté qui l'habite. gracedubois
Le style est impeccable, la syntaxe irréprochable, l'analyse et l'écriture très cliniques. Mais de quel désarroi est né ce livre de Catherine Millet ? A quelles fins décortiquer ainsi les affres de sa propre jalousie ? Aboutissement intellectuel et cérébral d'où la poésie fait défaut. Difficile de s'intéresser de bout en bout à ce tumulte intérieur raconté sans complaisance, ni facilité. La souffrance de Catherine Millet me demeure diaphane. Sa fragilité affleure et me touche à la toute fin du livre. Mais son intelligence claire et précise compose un récit grave et rigoureux. gracedubois
Un récit comme un poème pour un ultime adieu à sa mère, quelques souvenirs égrenés, un chagrin infini, un fils inconsolable. Ce qui reste de ce livre est un immense amour filial. gracedubois
C'est une si jolie déclaration à son enfant. Agnès Clancier trouve les mots. Les mots qui portent, les mots qui ouvrent, qui illuminent et qui enchantent. Les mots qui vous aident à grandir et vous font devenir quelqu'un. Les mots que toute mère doit à son enfant. Les mots de la confiance et de l'amour, tout simplement. gracedubois
Une histoire somme toute assez banale, un style poétique mais parfois surfait, une écriture beaucoup trop lénifiante, dommage...Mais une très belle fin qui rachète les faiblesses du livre. gracedubois