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Le , Gwalarn

"Je pars comme je respire, souffle et cœur léger, un pied devant l’autre, pas un regard en arrière. Je n’ai pas pris le temps de disséquer ce mot, départ, en moi depuis toujours. Dès que j’ai pu tenir sur mes deux jambes et imposer ma volonté, je suis partie."
S’éloigner, la narratrice en a rêvé toute son enfance. Adulte, elle s’est spécialisée en départs, et son métier l’entraîne sur tous les continents.
Piégée dans un aéroport birman par un malentendu administratif, elle attend la décision d’ubuesques autorités birmanes. Cernée de faux balayeurs qui sont de vrais espions et de fausses grands-mères aux allures de sorcières, elle s’interroge : d’où lui vient son obsession du départ ?
Voici l'autofiction, subtile et burlesque, d'un Ulysse en jupons qui s'interroge sur son insatiable goût pour le départ, le voyage, les zigzags et les sinuosités.
Christine Avel nous mène aux quatre coins de nos contradictions entre désir de fuite, d'aventures, de mouvement perpétuel et d'immobilité nostalgique.